Gleichzeitig mit Band I der OEuvres romanesques complètes erschien im Rahmen der "Quinzaine de la Pléiade" (Beginn: 15. Mai 1997) das Album Aragon. (Éditions Gallimard). Herausgeber ist Jean Ristat, der Testamentsvollstrecker und Universalerbe Aragons, der eine einzigartige Auswahl unter den Fotos und sonstigen Dokumenten aus der Hinterlassenschaft des Dichters getroffen hat. Der 480 Seiten umfassende Band enthält 627 meist bisher unbekannte, hoch interessante Illustrationen sowie eine von Jean Ristat selber verfaßte Biographie Aragons, die äußerst wertvolle Informationen gibt | Conjointement avec le 1er tome des OEuvres romanesques complètes a paru, dans le cadre de la "Quinzaine de la Pléiade" (début: 15 mai 1997), l'Album Aragon (Éditions Gallimard). Ce volume est édité par Jean Ristat, exécuteur testamentaire et légataire universel d'Aragon, qui a fait un choix singulier parmi les photos et d'autres documents de la succession du poète. Ce volume de 480 pages comprend 627 illustrations très intéressantes et le plus souvent inédites ainsi qu'une biographie d'Aragon, de la main de Jean Ristat, qui donne des informations extrêmement précieuses. |
Avant-propos // Louis Aragon // Aragon, auteur des années vingt // Aragon, théoricien du surréalisme // Notice sur Aragon surréaliste en Allemagne // Le collage dans l’œuvre critique et littéraire d’Aragon // Esquisse d’une thanatologie aragonienne // Aragon et Hölderlin // Paul Claudel et Aragon // «Un peintre d’ailleurs». Aragon sur Alain Le Yaouanc // La Querelle des mauvais maîtres // Aragon, poète de la Résistance
–– L’ŒUVRE POÉTIQUE ––
Feu de joie: «Charlot mystique». Un poème philosophique du jeune Aragon – Texte surréaliste: «Nous sommes les vaporisateurs de la pensée» – Le Crève-cœur: «Langage» et «musique» dans Le Crève-cœur // «Vingt ans après» // «J’attends sa lettre au crépuscule» // «Le temps des mots croisés» // «Santa Espina» – un poème du Crève-cœur // Shakespeare dans Le Crève-cœur d’Aragon – Les Yeux d’Elsa: Sur un poème poétologique d’Aragon: «Richard Cœur-de-Lion» // «Contre la poésie pure.» Lecture d’un poème poétologique d’Aragon // Aragon : «Pour un chant national» – Brocéliande: Présentation de Brocéliande – En français dans le texte: La prosopopée de Victor Hugo. À propos du poème «Langage des statues (fragment)» – Les Yeux et la mémoire: Présentation de Les Yeux et la mémoire – Le Roman inachevé: L’autoportrait du moi-je dans Le Roman inachevé – Le Fou d’Elsa: Le Fou d’Elsa – une réflexion sur l’avenir et l’amour // Dieu dans Le Fou d’Elsa – Le Voyage de Hollande: D’une enclave. A propos du Voyage de Hollande – Les Adieux: Présentation de Cantate à André Masson
–– PROSE NARRATIVE ––
– Anicet ou le panorama, roman: Présentation de Anicet ou le panorama, roman – Le Libertinage : Le Libertinage d’Aragon devant ses premiers critiques // Formes du mal dans Le Libertinage d’Aragon – Les Voyageurs de l’impériale: Présentation de Les Voyageurs de l’impériale – Aurélien : «Madame ma Mémoire, vous m’en faites de belles!» – La Semaine sainte : Le principe d’équivalence comme procédé narratif dans La Semaine sainte – Blanche ou l’oubli : La conception du langage dans le roman Blanche ou l’oubli de Louis Aragon – Le Mentir-vrai : Présentation de Le Mentir-vrai – «Vérité» et «mensonge» dans la nouvelle «Le mentir-vrai» de Louis Aragon – La Petite Phrase : Notice sur La Petite Phrase
–– APPENDICE––
Note inédite d’Aragon pour l’édition allemande du Libertinage // Quelques œuvres d’Alain Le Yaouanc // Bibliographie // Table des matières
Jeune étudiant à l'Université, John BENNETT connaissait dès 1942 quelques poèmes du Crève-Coeur. Plus tard, officier d'infanterie blessé en Normandie, il a pu lire tout ce petit recueil, ainsi que Les Yeux d'Elsa, pendant sa convalescence: lecture qui l'a profondément ému. Dix-neuviémiste, ancien chef du Département de langue et de littérature françaises de l'Université de Glasgow, depuis sa retraite en 1989 il est revenu à Aragon." (Prière d'insérer)
"Pour masquer la naissance illégitime d’Aragon,
son père, Louis Andrieux, notable de la Troisième
République, est l’instigateur d’une fable qui
déplace tous les rapports de parenté, instituant un
véritable théâtre familial. La falsification et
l’énigme de l’origine suscitent une écriture
précoce ; répondant aux histoires qu’on lui
raconte, Aragon, dès l’enfance, invente ses propres
récits.
Aragon déclarera exclure son père de ses écrits,
une non-reconnaissance en valant une autre. L’anathème
lancé contre les pères et la paternité n’est
pourtant que la marque la plus visible de la problématique
paternelle dans l’œuvre. Si Aragon refuse
d’écrire le roman de son père, un réseau
d’artifices ménage sa place dans les textes à un
père artificiel. La question du père s’y insinue
par des voies multiformes, latérales et adjacentes ; elle
transparaît dans des personnages qui recueillent des
interrogations de plus en plus fouillées sur la paternité
et dans des configurations thématiques qui touchent à
l’imaginaire des noms, à des motifs chrétiens
revisités, à une oscillation entre les figures de
Narcisse et d’Œdipe ; elle est lisible en filigrane dans
des pratiques d’écriture et dans des notions originales
qui construisent une conception romanesque. Elle n’est parfois
découverte par le lecteur que s’il se fait lui-même
ce “détecteur d’insolite” que Breton voyait en
Aragon.
Le mode le plus profond de l’inscription du père dans
l’œuvre, le secret ou le travestissement, apparaît
comme la réappropriation créatrice d’un aspect
essentiel de la relation qui fut celle d’Aragon à son
père." (Prière d'insérer)
9a. Dominique Desanti et Karin Müller : Les Yeux d'Elsa au siècle d'Aragon. Paris, Éditions Guéna, 2010; Prix: 14 Euros; ISBN : 978-2-918320-06-7
C'est à travers l'oeuvre qu'elle dactylographiait, à travers les événements politiques et historiques de l'époque, à travers le regard d'Elsa Triolet, que Lucie Éon nous conte avec nostalgie, d'un regard de l'intérieur, presque intime, l'homme qui a marqué le vingtième siècle de sa plume et de sa personnalité.
En cette année 2000, dix-huit ans après la mort de l'écrivain, les Éditions du Petit Pavé ont demandé à Lucie Éon de préserver par l'écrit ce témoignage intime et jusqu'alors oral." (Prière d'insérer)
"Ce livre a une histoire - et dessine un voyage : projet de
longue date d'un «Parcours» sur Aragon écrit
à quatre mains par Jean-Pierre Giusto et Stéphane
Hirschi. D'un côté la critique du voeu, la quête de
l'enjeu créateur chère à Jean-Pierre Giusto, en
miroir des auteurs qu'il aborde ; de l'autre, une recherche sur les
résonances lyriques de l'oeuvre.
Et puis Jean-Pierre disparu, avec ce voeu éditorial en marche.
Dès lors, donner corps à ce projet posthume. Donner vie,
malgré tout, à ce dialogue amorcé de son vivant.
Donner réalité à sa volonté de testament
critique et néanmoins ouvert à une démarche
distincte. Le testament conscient d'un homme pour qui la
littérature se vivait comme espace de liberté, et la
critique comme tentative de saisie d'un désir en oeuvre.
L'inscription d'Aragon au programme de l'agrégation de lettres en 2002, avec Les Voyageurs de l'Impériale,
a servi de point d'appui à l'échange : pour Jean-Pierre
Giusto, le bilan sans concession, amer, d'une remise en question
radicale ; en réponse, l'accent porté par Stéphane
Hirschi sur l'énergétique aragonienne. L'un toutné
vers la fin ; en dialogue, l'aspiration à dépasser cette
impression de clôture par la lutte.
Donner tout son écho à la voix posthume de Jean-Pierre
Giusto, fondateur des Presses Universitaires de Valenciennes, c'est
inviter à la lecture perpétuelle que mérite son
texte. Et c'est aussi proposer la mise en résonance de cette
lecture par un écho prospectif. D'une lecture à l'autre,
du miroir d'Aragon à Jean-Pierre Giusto, l'oeuvre toujours
délirante de ces deux Voyageurs de l'Infini..."
"Le Paysan de Paris est un livre inépuisable, une véritable « tornade d’énigmes ». Dans cette œuvre de passage, des passages, des transgressions et des travestissements, Aragon pousse à un degré rare la virtuosité de l’écriture, bafouant genres et styles sans les abolir tout à fait, variant rythmes et registres, imprimant un « mouvement perpétuel » au texte.
On retrouvera dans la trame des interventions réunies dans ici les catégories génériques entre lesquelles louvoie l’écriture (roman, poésie, philosophie, description, narration…), les catégories de l’histoire littéraire (dadaïsme, surréalisme, réalisme) dont elle relève encore ou déjà. D’autres repères encore aident à saisir sa dynamique : l’analyse du temps et de la voix lyrique font entendre la question de l’identité dans son instabilité ; jeu et réflexivité, visée métaphysique et hétérotopie, caractérisent le dialogue du poète avec l’infini autant qu’avec des formes rhétoriques et une tradition subverties."
(Prière d'insérer)"Pour Lire Aragon dans l'ensemble de sa production (poétique, romanesque, critique, journalistique...) le présent volume, issu d'un colloque qui ne s'adressait pas aux seuls spécialistes de l'œuvre, réunit des chercheurs venus de disciplines différentes. Selon trois perspectives:
Poétique de l'œuvre: on y examine la façon dont cette œuvre ( de la période surréaliste aux années soixante-dix, en passant par le cycle du Monde réel et la poésie de la Résistance) donne à lire un sujet aux prises avec les formes instituées de la littérature et du langage. "Je n'écris jamais que pour me contredire" : cette contradiction, moteur de l'écriture aragonienne, ne s'exerce pas seulement contre soi mais aussi contre tout ce qui légifère en matière de littérature, ce qui distingue, par exemple, la prose de la poésie, la fiction du réel, le littéraire du non-littéraire...
Politique de l'écriture: Aragon a été observateur et acteur de événements majeurs du siècle. Certains de ses écrits ont été des agents d'intervention dans le politique jusqu'à contribuer à forger le langage du parti communiste et un système de représentation propre à une génération. Quel rapport (d'adhésion mais aussi de conflit) ces écrits entretiennent-ils avec la production 'littéraire' d'Aragon? Existe-t-il, plus globalement, une politique de l'écriture aragonienne?
Critique et création: de la remise en question dada et surréaliste aux "années-théories", sur fond de guerres et de violences, on cherche enfin à examiner les modes d'intervention d'Aragon dans les crises et les débats culturels du siècle." [Quatrième de couverture]
36. Patrice Lestrohan : Le Dernier Aragon , Paris, Riveneuve éditions 2010; ISBN : 978-2-36013-005-4; 20 €. - "'Cassé, brisé' (Edmonde Charles-Roux) par la mort subite, à la mi-juin 1970, d'Elsa Triolet, sa compagne et Muse de 42 années, le vieil Aragon fait sensation quand il réapparaît quelques mois plus tard en public : il a totalement changé d'apparence, s'habille chez des couturiers en vogue et se fait accompagner de jeunes gens qui ne sont toutefois pour la plupart qu8e de si9mples compagnons, attentifs et fascinés. N'empêche. Le tout fait jasert. Ou prête encore à dénigrement d'un personnage déjà bien contesté. - De quoi, en tout cas, relancer 'le mystère Aragon', Hugo, ou Chateaubriand, du XXe siècle, l'homme aux masques et le chantre du 'Mentir-vrai' : comment 'Le Fou d'Elsa' a-t-il pu taire si longtemps ce qu'il nomme lui-même 'une autre façon d'aimer' ? Pourquoi, d'autre part, s'obstine-t-il dans sa fidélité à un parti, le parti communiste bien sûr, qui passe bientôt à la trappe son cher journal, 'Les Lettres françaises' ? Et à une idéologie dont, un peu plus tôt, à propos de la Tchécoslovaquie 'normalisée', il a dénoncé quelques méfaits ? - Une chose est sûre : à l'évidence ébranlé (pendant un an, il exigera de sa gouvernante italienne qu'elle dispose à table le couvert de la Dispartue), désabusé sans mdoute, dupe de rien, ou de peu, il manifeste toujours un 'goût de vivre', ou de suurvivre, qui stupéfie son entourage. Pour ne rien dire d'une curiosité inchangée et si diverse. - Douloureuse aussi, contradictoire parfois, provocatrice à l'occasion, la fin de vie d'Aragon n'avait fait à ce jour l'objet que d'un unique témoignage signé de son ami et héritier, le poète Jean Ristat. Pour la reconstituer, l'auteur a rencontré de très nombreux témoins, proches, compagnons, célèbres ou parfaitement inconnus. Au fil de leurs confidences souvent inédites, ils le disent tous à leur façon : 'le dernier Aragon' n'avait pas tombé tous les masques, mais il a dévoilé une humanité qui était jusqu'alors plutôt l'apanage de son oeuvre." (Quatrième de couverture)
Voir Documents complémentaires
(Siehe auch die Rezension von - Voir aussi le compte rendu de Christian Pietr.)
Sommaire :
(Siehe auch die Rezension von - Voir aussi le compte rendu de Jean Albertini.)
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04.10.2010 |