Ein paar Worte über mich
Quelques mots sur moi-même
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Mein Name ist Wolfgang Babilas. Ich wurde am 19. September 1929 in Ratibor/Oberschlesien, dem heutigen Racibórz, geboren und besuchte in dieser Kleinstadt, in deren Nähe der romantische Dichter Joseph von Eichendorff zur Welt kam, von 1936 bis 1940 die Volksschule und von 1940 bis 1945 das humanistische Gymnasium. Meine Interessen galten von früh auf der Literatur, insbesondere dem Theater. In meiner Heimatstadt erlebten wir - meine Mutter und ihre vier Kinder - am 31. März 1945 den Einmarsch der Roten Armee, nachdem mein Vater wenige Tage vorher in der Nähe Ratibors gefallen war. Das Haus, in dem wir wohnten, war niedergebrannt, es gab in Ratibor, in der sich die polnische Verwaltung einzurichten begann, keine Zukunft für uns. So begab sich meine Mutter mit ihren Kindern im Juli 1945 zu ihren Verwandten nach Kiesewald (heute Michalowice) im Riesengebirge, wo wir bis zum Frühjahr 1946 blieben. Die große Vertreibung der Deutschen hatte begonnen; ich schloß mich im April 1946 einem Eisenbahnzug Ausgewiesener an und gelangte so nach Westdeutschland. Von September 1946 bis Februar 1950 besuchte ich das Gymnasium Paulinum in Münster (Westfalen) und studierte anschließend hier und - als Stipendiat der
französischen Regierung - in Paris Romanistik, Germanistik, Filmwissenschaft, Philosophie. Ich schloß das Studium mit Staatsexamen (1956) und Promotion (1957) ab (Thema der Dissertation: Das Frankreichbild in Paul Claudels "Personnalité de la France") und erhielt von meinem Lehrer, Professor Dr. Heinrich Lausberg, die Stelle eines Wissenschaftlichen Assistenten für das Fach Romanische Philologie angeboten. In diesem Fach habilitierte ich mich 1965 mit einer Arbeit über das Thema Untersuchungen zu den Sermoni subalpini mit einem Exkurs über die Zehn-Engelchor-Lehre.Nach Zwischenstationen als Dozent und Wissenschaftlicher Rat erhielt ich 1971 einen Ruf auf einen romanistischen Lehrstuhl an der Universität Münster. Hier lehrte und forschte ich bis zu meiner Emeritierung am 30. September 1994. Zweimal wurde ich zum Dekan des Fachbereichs gewählt. Während meiner aktiven Dienstjahre unterhielt ich zahlreiche Kontakte zu französischen Wissenschaftlern und Schriftstellern, die ich auch zu Vorträgen und Lesungen nach Münster einlud. Im Oktober 1994 ernannte mich die französische Regierung zum Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques. Im Juni 2003 verlieh mir die Académie française im Rahmen ihrer Grands Prix 2003 die Médaille de vermeil du Rayonnement de la langue et de la littérature francaises.Im Jahr 1960 heiratete ich Lydia Hiller, die Tochter des Münchner Bildhauers und Akademieprofessors Anton Hiller. Sie promovierte 1962 in München und ist als Übersetzerin - vor allem Aragons - tätig.Jahrelange Hobbies waren formale Logik und Analytische Philosophie, später das Photographieren (Aufnahmen machen und Laborarbeit). Im November 1990 - ich war inzwischen 61 Jahre alt geworden - kaufte ich mir den ersten Computer, der mich sogleich faszinierte. Seit Juli 1995 bin ich an das Internet angeschlossen. Mit dieser Louis-Aragon-Site bin ich im Februar 1997 aktiv in das WWW eingestiegen.Das erste Photo wurde im Januar 1995 aufgenommen, das zweite im Juli 2004, das dritte Ende Dezember 2005.
Je m'appelle Wolfgang Babilas. Né le 19 septembre 1929 à Ratibor (aujourd'hui Racibórz) en Haute-Silésie, je fréquentai dans cette petite ville située sur le fleuve Oder - ville dont les environs avaient vu naître le poète romantique Joseph von Eichendorff - l'école élémentaire (1936 - 1940) et les premières classes du lycée classique (1940 - 1945). Dès mon jeune âge, je m'intéressais à la littérature, et spécialement au théâtre. Dans ma ville natale, nous subîmes, ma mère et ses quatre enfants, l'invasion de l'Armée Rouge le 31 mars 1945, après que mon père fut mort à la guerre quelques jours plus tôt aux environs de Ratibor. La maison que nous habitions avait été incendiée, il n'y avait plus d'avenir pour nous à Ratibor où commençait à s'établir l'administration polonaise. Nous nous rendîmes donc à Kiesewald (aujourd'hui Michalowice), pays natal de ma mêre, dans les montagnes de la Basse-Silésie, pour rejoindre la famille de ma mêre. Nous y restâmes jusqu'au printemps de 1946. La grande expulsion des Allemands de Silésie avait commencé; en avril 1946, je me joignis à un de ces trains qui transportaient la population allemande vers l'Ouest. C'est ainsi que j'arrivai en Allemagne occidentale.De septembre 1946 à 1950 je fréquentai le Gymnasium Paulinum à Münster en Westphalie et m'adonnai ensuite, à l'Université de Münster et à la Sorbonne (en qualité de boursier du Gouvernement français), à l'étude des littératures allemande et française, de la philosophie et de la théorie du cinéma. Je terminai mes études par l'examen d'État (1956) et par la soutenance de thèse (1957) (sujet de thèse: L'image de la France dans "Personnalité de la France" de Paul Claudel). Mon maître, le professeur Dr. Heinrich Lausberg, m'offrit le poste d'un "assistant scientifique" pour la discipline de Philologie romane; c'est dans cette discipline que je passai en 1965 mon "habilitation" (sujet de thèse: Recherches sur les "Sermoni subalpini" avec une digression sur la doctrine des dix choeurs angéliques).Après avoir été nommé maître de conférences et conseiller scientifique, j'obtins, en 1971, une chaire de philologie romane à l'Université de Münster. J'y exerçai mon enseignement et poursuivis mes recherches jusqu'à ma mise en retraite le 30 septembre 1994. Je fus élu deux fois doyen de notre unité d'enseignement et de recherche. Pendant ces années d'activité universitaire, j'entretenais de nombreux contacts avec des collègues et des écrivains français dont certains venaient, sur mon invitation, à Münster pour y faire des conférences et de donner des lectures. En octobre 1994, le Gouvernement français me nomma Officier dans l'Ordre des Palmes académiques. En juin 2003, l'Académie française me décerna, au titre de ses Grands Prix de l'année 2003, la Médaille de vermeil du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises.En 1960, j'épousai Lydia Hiller, fille du sculpteur Anton Hiller, professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Munich. Elle soutint sa thèse de doctorat en 1962 et travaille en tant que traductrice, traductrice en premier lieu d'oeuvres d'Aragon.Je m'adonnai, au cours des années, à certains hobbies tels que la logique formelle et la philosophie analytique anglo-saxonne qui continuent à influencer ma façon de penser, et à la photographie (prises de vue et travail en laboratoire). En novembre 1990 - j'avais atteint l'âge de 61 ans - j'achetai mon premier ordinateur qui tout de suite m'enthousiasma. Depuis juillet 1995 je suis connecté à Internet. En janvier 1997, je me suis lancé activement dans le WWW en créant ce site Louis Aragon.Les photos que voici fut prises le 7 mars 2004 au Jardin des Tuileries, début juillet 2004 à Merano (Italie) et décembre 2005 à Münster.
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18.02.2006 |